La Fed dans ses grands jours, l’Europe dans ses plus mauvais

Aux États-Unis, les craquements se multipliant au sein du système financier, la Fed a fait feu de tout bois. La plus spectaculaire mesure a été la baisse de son principal taux, qui va officiellement fluctuer entre 0 et 0,25%. Les bourses européennes ont toutefois continué à plonger et, en attendant l’ouverture de Wall Street, la baisse de 5% intervenue sur l’indice S&P 500 des futures n’augure rien de bon.

Divisions et indécisions dans les hautes sphères, une routine

L’habitude était prise, les banques centrales allaient régler tout cela, mais cela n’a pas marché ! La Fed a eu beau baisser en éclaireur son taux principal, elle a donné un coup d’épée dans l’eau. Les Bourses ont continué à flancher et Donald Trump dont c’est le baromètre lui a demandé de le baisser encore. Cela renvoie à une inconnue : comment remédier à une rupture des chaînes d’approvisionnement ?

Sœur Anne, ne vois-tu rien venir

Le chamboulement de la géographie politique allemande est destiné à se poursuivre, dans le contexte de la poursuite de la dégradation de la situation économique. Mais que peut-on en attendre au niveau Européen ?

Les deux partis de la Grande Coalition, CDU-CSU et SPD, sont déjà inscrits comme les grands perdants. Celle-ci ne doit sa survie qu’aux risques provenant de la tenue d’une nouvelle élection, que leurs dirigeants ne veulent pas prendre. Ils s’accrochent à un pouvoir qu’ils vont néanmoins devoir tôt ou tard quitter dans sa forme actuelle, le SPD pour rentrer dans l’opposition, et la CDU-CSU pour former … Lire la suite

Lentement l’Europe s’effondre

Transparency international pointe du doigt l’Eurogroupe, la réunion des ministres des finances de pays de la zone euro. N’ayant aucune existence dans les traités, ne produisant aucun compte-rendu de ses fréquentes réunions, l’Eurogroupe joue le rôle d’une direction de l’économie de fait, comme abondamment illustré ces dernières années, justifiant aux yeux de l’ONG qu’il soit contrôlé par le Parlement européen.

Macron accroché à son pari perdant

En s’engageant dans la voie de réformes répondant aux canons de beauté des autorités allemandes, le président français espérait obtenir en retour les moyens de favoriser la relance de l’économie européenne. Or elles ont adopté une autre ligne de défense, en faveur de leur propre économie, afin de ne pas être financièrement entraînées dans la crise des autres. La recette en est simple : elles pratiquent l’union et excluent la solidarité.